En réalité, le pouvoir est pris à son propre jeu : à occuper la galerie du matin au soir, à sortir une réforme de son chapeau tous les trois matins, à organiser son action comme un feuilleton télévisé, à brouiller les cartes politiques comme un joueur de bonneteau, il a fini par énerver le pays en le privant d'une vue claire et un tant soit peu partagée des problèmes et de leur hiérarchie. Tout se passe comme si l'opinion lui renvoyait cette fébrilité à la figure, transformant la moindre étincelle en incendie. Pour le meilleur ou pour le pire.
Gérard COURTOIS - Le Monde - 19 octobre 2009
EVENE - Citation du Jour
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