la vie semble avoir quitté la nature qui, nappée de brouillards et de pluies pénétrantes, est battue par les tempêtes qui accompagnent le solstice d'hiver.
Après "Samhain" (voir mon billet du 10/11/2007), où ils honoraient leurs morts, nos ancêtres guettaient le moindre indice permettant d'alimenter l'espoir de voir leurs efforts de l'automne, récompensés par le retour de la vie sur terre ; Alors, les chanteurs-colporteurs parcouraient la campagne, frappant de leur "bazh" (bâton) aux portes des fermes pour crier :
"O guel an heu !"littéralement "Le blé lève !", gage de la récolte à venir et pourvoyeur du pain quotidien !
Les fêtes de la "renaissance" (du "nouvel an") battaient leur plein et "sklêrijenn" (la lumière) prenait la place de "du" (le noir) ! De grands feux étaient allumés sur les collines pour transmettre la joie d'un hameau à l'autre. Le gui, plante sacrée des anciens Druides, était de la fête, comme signe de fertilité, d'amour et de paix.
De nos jour, le cri de nos chanteurs traditionnels est devenu "Au gui l'an neuf" !... Intéressante synthèse phonétique, non ?
The Ted -
1 commentaire:
ce que je cherchais, merci
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