« Nous n’avons plus vraiment de capacité en matière de construction d’OGM, car nous avons privilégié l’acquisition des connaissances à la fabrication de nouveaux OGM. Si demain, la société et les autorités publiques décidaient de relancer ces recherches, nous serions totalement dépendants des brevets étrangers. Alors, bien sûr, ce n’est pas à la recherche de décider de l’avenir des OGM. C’est d’éclairer. Mais ne fermons surtout pas la porte aux recherches sur les OGM ! »
Marion Guillou, présidente de l’Institut national de la recherche agronomique – 21 juin 2008
EVENE - Citation du Jour
samedi 26 juillet 2008
Message aux "intégristes" se voulant écologistes ...
vendredi 25 juillet 2008
Vous avez dit "MONOCRATIE" ?
http://www.dailymotion.com/video/x67k8r_arnaud- montebourg-a-quelques-minute_news
The Ted
jeudi 24 juillet 2008
Nous boirons la coupe... jusqu'à la lie !...
L’insee nous apprend que le nombre de Français pauvres a encore augmenté. Ce sont aujourd’hui 7,9 millions de personnes qui gagnent moins de 880 euros par mois. Presque 14 % de la population. C’est énorme et inquiétant.
À l’autre bout de la chaîne, les plus riches voient leurs revenus augmenter sans arrêt. Le nombre d’assujettis à l’impôt sur la fortune est maintenant de 548 000 foyers. Mais, comble du comble, les recettes que l’impôt sur la fortune apporte à l’État ont baissé de presque 6 % par rapport à l’an dernier. Les avantages fiscaux accordés par la droite aux plus riches portent leurs fruits. Au détriment de tous les autres…
The Ted
mercredi 23 juillet 2008
SUS AUX 35 HEURES !...(suite)
Le texte a été adopté par 198 voix pour et 125 contre. La majorité a voté pour. La gauche PS, PCF et Verts a voté contre un texte dans lequel elle voit une "régression sociale jamais vue depuis 1936" et un "coup de poignard contre les syndicats".
Le projet examiné en urgence (une lecture par assemblée) doit être adopté définitivement dans la nuit de mercredi à jeudi après une CMP (commission mixte paritaire, 7 sénateurs et 7 députés).
"Nous sortons enfin des 35 heures", s'est exclamé le ministre du Travail Xavier Bertrand, accusant l'opposition d'"archaïsme" et défendant un "texte historique qui refonde la démocratie sociale".
"Ce sont des décennies de progrès sociaux arrachés de haute lutte qui sont remises en cause. Cette loi porte en germe une dégradation inexorable des conditions de travail des salariés: en pleine période estivale tout semble permis", s'est indigné Jacques Muller (Verts).
"Vous voulez libérer le travail en défaisant le plafond des heures supplémentaires, en annualisant le temps de travail, en renvoyant tout à un accord d'entreprise. Nous, nous voulons libérer la personne humaine et pour cela encadrer le travail", a déclaré Jean-Luc Mélenchon (PS).
vendredi 18 juillet 2008
...et sur la terrasse, que se passe-t-il ?...
Le développement durable profite aux grandes entreprises, aux riches et aux grandes ONG...
(…) Je pense fondamentalement que le développement durable est nécessaire pour permettre demain à dix milliards d'hommes de vivre ensemble sur la même planète. Et que les progrès déjà enregistrés dans les modes de production propres, la lutte contre le gaspillage et la prise en compte du cycle de vie des produits, comme de leur bilan environnemental, sont de véritables avancées qu'il faut encourager. Mais je déteste son côté élitiste : "nous seuls savons, les autres sont des nuisibles ou des parasites", régressif : "c'était mieux avant", discriminant : "seuls ceux qui agissent bien sont dignes de considération, les autres doivent être tenus à distance, voire éliminés". C'est ce que je qualifie de syndrome de Tarzan : la conviction des riches occidentaux, surtout Américains, mais pas seulement, qu'ils ont tous les droits au nom de la Planète.
Sylvie BRUNEL - Auteur de "A qui profite le développement durable ?"
vendredi 11 juillet 2008
Compassion émolliante...
D’abord, une immense joie. Puis une certaine gêne. Telle est la fragrance diffuse que laisse dans son sillage le spectaculaire freedom world show consécutif à la libération d'Ingrid Betancourt.
Qu'explose le feu d'artifice de la félicité est légitime, après tant d'années d'angoisse ; qu'il nous aveugle et nourrisse un rideau de fumée pour cacher la vérité n'est pas acceptable. Six ans durant, la gestion par l'Etat français de l'affaire Betancourt a été contestable. La libération du 2 juillet ne tient pas du miracle, elle est le fruit d'un patient travail de l'armée colombienne et d'une inflexible volonté du président Uribe : ne pas négocier avec les Farc, ne pas leur laisser un instant de répit, les détruire. Or, à Paris, cette constance lui a valu alarmes et sarcasmes : il mettait en danger la vie des otages, n'avait pas les moyens de sa politique, n'était qu'un stratège d'opérette. Mais voici qu'un homme d'État surgit de l'uniforme du général Tapioca, et la France des diplomates applaudit : ne devrait‑elle pas, avant de s'adonner à des réjouissances qui sont déjà une récupération, présenter ses excuses ?
Extrait de l’éditorial de Christophe Barbier – l’Express N° 2975
mardi 8 juillet 2008
SUS AUX 35 HEURES !...
La nécessité du "partage du travail" est apparu dans cette mouvance solidaire, comme le moyen immédiat d'améliorer le partage des richesses produites, sachant que pour un citoyen, dans notre société libérale, l'absence de travail est sanctionnée par une absence de revenu.
Au début des années 80, la gauche fut littéralement portée au pouvoir par ces courants de pensé, chacun nourrissant l'espoir de voir surgir une nouvelle société, plus humaine, plus solidaire, respectueuse des générations à venir et établie pour durer.
Le pouvoir en place eu le courage de mettre en chantier le dossier des
"35 heures",
c'était :
- La reconnaissance de l'importance relative du travail dans la vie de tout citoyen, créant le droit au "temps libre" et l'encadrant par la loi,
- La création d'une "assiette sociale" où la solidarité intergénérationnelle allait pouvoir se développer,
- la responsabilisation des entreprises devant combler le déficit d'heures travaillées, par la formation et le recrutement de jeunes demandeurs d'emploi, assumant avec des aides financières de l'état, le coût de l'opération.
Ce dispositif nécessitait de la part des acteurs, une conscience aigüe, citoyenne et novatrice.
Les salariés ont joué le jeu, s'installant dans ce qui est aujourd'hui une avancée gigantesque pour le monde du travail, aussi importante que le droit aux congés payés.
Les grandes entreprises, détentrices du pouvoir réel (lire dans ce blog "La fin programmée de la Démocratie") et n'ayant aucune intention de le partager avec l'Etat, qui plus est de gauche, n'ont rien fait pour pérenniser cet outil, sabotant progressivement sa mise en œuvre.
L'état, dénué de courage politique, ayant conscience de son incapacité à faire preuve d'autorité et à mener une épreuve de force de grande envergure (encadrement des délocalisations...), a "laissé faire" les "réactionnaires", prouvant par là qu'il n'était pas, comme on le pensait, "l'arbitre éclairé des forces de progrès" , dans ce jeu de dupes qui allait entrainer sa chute, et par là même la disparition progressive de tous les acquis sociaux gagnés de haute lutte !
Une nation qui n'a plus capacité à penser de grandes UTOPIES, est une nation sans avenir souverain, une nation vouée à l'hégémonie des plus puissants.
ÉTAT DU POUVOIR D'ACHAT ET PUBLICITÉ D'ÉTAT...
Ils auront du temps pour apprendre à s'en passer définitivement du pouvoir d'achat !The Ted
samedi 5 juillet 2008
IL EST ARRIVÉ !
Un long salut aux Québécois
Le navire a fait un premier passage devant la ville vers 16h30, remontant au-delà du Château Frontenac, au moteur. Puis, en même temps qu'il évitait au milieu du fleuve, les stagiaires guidés par l'équipage ont établi la majorité des phares carrés, afin d'offrir au public rassemblé le plus beau profil du Belem. La manœuvre, qui aura duré près d'une heure, devait permettre au trois-mâts d'effectuer un second passage majestueux devant le parterre d'officiels venus l'accueillir. Il était escorté du Des Groseillers, brise-glace de la Marine canadienne, et du bateau pompe du port de Québec. Puis les voiles ont été amenées, et c'est à la suite d'une nouvelle manœuvre délicate et parfaitement réussie dans le Bassin Louise que le Belem a enfin accosté en terre québécoise à l'heure exacte, applaudi par la foule massée sur le quai 19.
vendredi 4 juillet 2008
Qu'entendez-vous par société médiatique ?
Denis MUZET – Le Monde - 5 mai 2008
mardi 1 juillet 2008
...et sur la terrasse, que se passe-t-il ?...
avec le bonjour du Ted !...
QUEBEC EN VUE !...
Destination de ce voyage transatlantique historique du Belem, le grand voilier n'est plus qu'à quelques encablures du port de Québec, auquel il devrait s'amarrer au quai 19 du Bassin Louise, mercredi 2 juillet en fin d'après midi (heure locale). Cette arrivée, à quelques heures de la journée anniversaire, se veut bien évidemment un hommage à Champlain, qui accosta 4 siècles plus tôt en ce même lieu pour y fonder la ville de Québec. Cette dernière restera pour la postérité la première ville fondée par des européens en Amérique du Nord.
The Ted