On est très loin des fers à béton placés sur les caténaires, auxquels aucune preuve ne le lie. La justice ne peut se fonder sur un procès d’intention.
Que Julien Coupat ait écrit L’insurrection qui vient - ce qui n’est pas prouvé -, ne peut fonder une culpabilité.
Quelle est cette démocratie qui retient le délit d’opinion, allant jusqu’à interroger l’éditeur de cette réflexion philosophique et politique ?
Que L’insurrection qui vient soit une critique radicale et parfois hostile du système social français ne signifie pas que ses auteurs ou inspirateurs soient des «terroristes».
Que Coupat ait été un militant anticapitaliste actif et résolu, c’est sûr. Mais, comme le montre l’enquête de notre journaliste Karl Laske, à trop vouloir prouver, la police et la justice cornaquées par Alliot-Marie ont créé de toutes pièces une menace et un groupe terroriste ironiquement nommé la «cellule invisible».
On sait aujourd’hui que Coupat et ses proches ont fait l’objet d’une surveillance constante mais qui n’a jamais rien démontré ni d’illégal ni de violent. Et aujourd’hui, comme pour justifier a postériori ces intrusions et flicages, le gouvernement continue à faire de Coupat le chef d’orchestre d’une vaste conspiration.
La police a négligé d’autres pistes, notamment celle des activistes allemands qui ont revendiqué les sabotages.
Parce que cette affaire est politique, la justice se doit d’être exemplaire.
La détention de Julien Coupat est injustifiée.
François Sergent
La réponse deMAM :
France Inter - Michèle Alliot-Marie
envoyé par franceinter
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