EVENE - Citation du Jour

vendredi 20 juillet 2007

LES MARCHANDS D'ARGENT Á LA CONQUÊTE DE NOS CROISEMENTS...

( Nantes, route de Rennes, carrefour de l'octroi - Photo Ted )
Nos ancêtres lointains croyaient que les croisements de chemins, permettaient non seulement la rencontre aventureuse de voyageurs étrangers, mais également, ce qui est plus troublant, de croiser l'ombre des voyageurs venus de l'au-delà ; Aussi disposaient-ils des ex-voto de différentes natures dans les buissons pour conjurer le sort, puis au pieds des calvaires lorsque ceux ci investirent les carrefours, dès la christianisation de nos terroirs de mécréants. Propices aux rencontres, donc aux échanges de biens et services, les croisements des grands chemins ruraux très fréquentés virent s'installer les familles d'artisans et de commerçants ; Ainsi se développèrent les villages et les bourgs, puis les villes. Nantes est un gigantesque rassemblement de croisements de très anciens chemins arrivant de Rennes, de Vannes ou d'Anger et du Poitou, mais également des villages environnants ; Sans oublier les rivières et canaux, la Loire étant le fleuron des routes fluviales, lien mythique avec l'océan et les pays d'outremer. En ville, nos carrefours de quartiers restaient ces lieux privilégiés ou l'on trouvait tous les commerces, artisans et services permettant aux habitants de se rencontrer, de se restaurer, de s'approvisionner, de négocier, de prendre soin de leur personne, etc.. ; Tout ceci dans un esprit de franche convivialité entre les habitants. Au cours de ces 10 dernières années, les marchands d'argent ont acheté à bons prix les immeubles d'angle de nos carrefours, faisant disparaitre, dans un nuage de poussière, commerçants et artisans, au mépris des habitants des quartiers. Tout cela pour construire des immeubles de rapport et y installer au rez-de-chaussée leurs propre commerces, dotés de vitrines, aussi conviviales que les portes d'une prison, où des affiches proclament leur propres mérites ! L'appétit des banquiers-promoteurs est sans limite ; A Nantes, route de Rennes, au carrefour de l'octroi ( déjà...), déjà deux agences bancaires se font face, une troisième est en train de naitre des ruines d'un ensemble qui comprenait un café-restaurant, un salon de coiffure, une boucherie et un salon d'esthétique (photo ci-dessus) ! Pourquoi les "citoyens-habitants-consommateurs" des quartiers sujets à la convoitise des banquiers, ne donneraient-ils pas leur opinion sur le bien fondé des projets immobiliers, en matière de sauvegarde des commerces de proximité, et ce avant la décision d'attribution des permis de démolir ?

mardi 17 juillet 2007

NOUVELLES DES TRANSFUGES DE LA GAUCHE CAVIAR...

( A chanter ) Et dans cinq ans je m'en irons !...... j'entends le Loup le Renard et la Belette...... j'entends le loup et le renard chanter.........

jeudi 5 juillet 2007

L'histoire de LU est intimement liée à celle de Nantes, puisque la première pâtisserie s'était installée rue Boileau en 1846. L'usine du quai Baco, construite en 1885 et dont il reste une tour et les bâtiments du "lieu unique", s'est développée pendant un siècle avant d'être transférée à La Haye-Fouassière.
Avec 45.000 tonnes de biscuits et autres gâteaux, l'usine de la Haye-Fouassière est la plus importante des 9 unités de production du groupe Danone. L'annonce de la revente de la branche biscuits de Danone au groupe américain Kraft Foods a suscité l'inquiétude d'une grande partie des 480 salariés .... et beaucoup d'émotion parmi la population nantaise.

lundi 2 juillet 2007

UN RÊVE DE JUSTICE SOCIALE...

Pierre Laroque est né il y a 100 ans. Il reste dans la mémoire collective comme l’un des pères fondateurs de la Sécurité sociale et incarne les qualités d’humanisme, d’intelligence et de connaissances d’un homme qui, au-delà des clivages politiques, a toujours eu à cœur de servir l’autre.

Juillet 1944. La France est exsangue, l’état sanitaire de la population catastrophique : malnutrition, tuberculose... Presque un million de personnes sont sans abri. Issus de la résistance, le gouvernement souhaite que redressement économique se conjugue avec développement social ; la sécurité sociale va naitre.

Nommé par le ministre du travail, Alexandre Parodi, Pierre Laroque va mettre en œuvre le projet ambitieux dont la France veut se doter, avec deux axes de travail : un droit à la santé pour tous et une plus juste répartition des revenus. Pour y parvenir il préconise la généralisation du système de Sécurité sociale à l’ensemble de la population et sa gestion par les intéressés eux-mêmes, dans le but d'émanciper les travailleurs. "Nous voulons que demain les travailleurs considèrent que les institutions de sécurité sociale sont des institutions à eux, gérées par eux et où ils sont chez eux" disait Pierre Laroque.

Pierre Laroque a publié, en 1993, un ouvrage dont le titre même traduit son parcours : "Au service de l’homme et du droit – Souvenirs et Réflexions".