EVENE - Citation du Jour

vendredi 20 février 2009

Le refroidissement nous guette...

Sous ce titre, un rien provocateur en cette époque où les écologistes se sont successivement doré la pilule au soleil de Bali, et gelé à Poznan, se cache une solide réalité scientifique : de nombreux et éminents chercheurs ont proposés des explications alternatives et convaincantes au réchauffement bénin de +0,6°C qu'a connu notre planète en deux épisodes successifs (1850-1940 et 1978-1998), tout comme d'ailleurs aux épisodes précédents de l'histoire de la planète. Leurs explications reposent sur l'observation directe des phénomènes naturels ...et non pas sur les projections hasardeuses des ordinateurs de l'effet de serre du GIEC.

On ne vous en parle jamais même si ces explications convaincantes sont émises par des chercheurs renommés et experts dans leurs domaines. Et de fait, elles dérangent : Elles prévoient unanimement un refroidissement imminent de la planète, peut-être, jusqu'en 2050 !

En matière de Sciences, le scepticisme est un devoir !

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mardi 17 février 2009

Nicolas Sarkozy commet un contresens en réintégrant l'OTAN...

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Avec son retour dans le commandement intégré de l'OTAN, la France envoie un signal de repli sur la sphère occidentale qui va à rebours de la stratégie d'ouverture impulsée par Barack Obama. Cette décision, prise quand George W. Bush était encore en fonctions, n'est pas le gage d'une nouvelle relation avec les Etats-Unis, ces derniers ayant de plus en plus besoin d'une Europe politiquement forte et indépendante. Au fond, ce repli traduit un triple contresens : sur l'évolution du monde aujourd'hui ; sur le rôle de la France et de l'Europe dans les relations internationales ; sur les garanties de notre sécurité collective.
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Ségolène Royal, présidente (PS) de la région Poitou-Charentes

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lundi 9 février 2009

La leçon de Ségolène...

Ce Dimanche Ségolène Royal a donné une leçon de communication à Benoît Hamon.

Quand vous n’avez que quelques minutes, pour réagir aux 90mn que Sarkozy c’est offert jeudi dernier sur toutes les chaînes, il ne faut pas se tromper.

Pour Benoît Hamon c’est le mot incohérent et contradictoire qui a été utilisé, des mots très négatifs qui ont manqué de toutes évidences leur cible.

Même si chez les Français l’inquiétude et le doute persistent ils lui reconnaissent une aisance verbale bien éloignée de toutes sensation d’incohérence et de contradiction.

Ségolène Royal qui a bien compris qu’il ne fallait pas ouvrir sur une contre vérité a commencé par lui reconnaître un talent de grand orateur, plus exactement de bon avocat qui « vous transformerait un loup en agneau » et d’un coup voilà Sarkozy renvoyé à son métier d’avant « maître du monde », c'est-à-dire, simple avocat avec un vraie talent d’orateur, et comme pour les gens, avocat flirte souvent avec menteur, vous voyez tout de suite l’impact.

Et comme il faut toujours bien souligner l’idée que l’on propose, en l’occurrence Sarkozy parle très bien mais est un menteur, elle s’appuie sur l’exemple de Gandrange.
Et là aussi pas n’importe comment, pas comme un Fabius par exemple qui prend toujours un air suffisant pour asséner sa vérité.
Là, elle n’hésite pas à se mettre dans la peau du Français qui a regardé Sarkozy à la télé « j’ai même fini par douter» dit elle, mais elle ajoute aussitôt « j’ai tout de suite appelé le responsable syndical de Gandrange, je voulais en avoir le cœur net » et là, bien sur, elle démonte le mensonge point par point, en rappelant au passage qu’ELLE y est déjà allé 3 fois, jusqu’à décrire ce qu’est exactement le four que l’on va éteindre, « il ne s’agit pas du four devant lequel on est dans sa cuisine avec son petit tablier autour de la taille… » Et en dévoilant le nom que lui ont donné les ouvriers de Gandrange, La Cathédrale, sa surface au sol, le nombre d’emplois qu’il représente et le clin d’œil à la cuisinière elle a fait exploser au grand jour tout le cynisme de Sarkozy avec sa phrase de jeudi soir, « ce n’est qu’un four sur les trois que l’on va éteindre ».

Tout cela n’a pris que quelques minutes mais l’impact en mémoire de ce qu’elle a dit sur Sarkozy comparé avec ce qu’a dit Hamon est sans commune mesure.

Et je suis gentil, je n’ai pas comparé avec Martine Aubry.

Une bonne fois pour toutes il faudra qu’à gauche, l’électeur qui ne veut pas ou plus de la droite se décide à admettre que nous n’avons qu’elle qui soit à la hauteur de l’enjeu.

Ensuite, pour les plus réticents il leur suffit de regarder comment est fait un gouvernement qui accompagne un président et de mettre les noms les plus évidents à la place de Fillon et c° et là, franchement ça redonne envie d’y croire.

08 fév 2009 - Par jean marie padovani

dimanche 8 février 2009

Total soupçonné par l'Urssaf de délocaliser ses charges sociales...

Cela fait plusieurs mois que l'Urssaf demande à Total de déclarer en France 400 de ses salariés, affectés au centre Jean-Féger de Pau mais rattachés à la filiale suisse Total Gestion International, affirme le journal Sud-Ouest du jeudi 5 février. Selon le quotidien, les services de contrôle de l'Urssaf ont reproché à Total un "détournement de procédure", dans un rapport datant du mois de mai dernier, censé rester confidentiel. L'organisme de recouvrement des charges sociales, évoquant "l'Eldorado social suisse", a mis en évidence que "les salariés en cause sont recrutés par cette société suisse dans le but d'être envoyés en France".

Pratique répandue

Cette pratique qui permet de délocaliser les charges sociales, en choisissant un pays comme la Suisse où les cotisations à la charge de l'employeur sont deux fois moins élevées qu'en France, est mise en oeuvre par beaucoup de grands groupes. "Ce système existe depuis plus de vingt-cinq ans, il a été bâti en toute transparence avec l'administration française", se défend Philippe Gateau, porte-parole de Total. Mais pour l'Urssaf, les salariés doivent être affiliés à la Sécurité sociale dès qu'ils travaillent en France pour une longue période.
Selon le Conseil des prélèvements obligatoires, les fraudes aux cotisations sociales, toutes entreprises confondues, coûteraient à l'État français entre 8 et 14 milliards d'euros par an, soit environ 30% du montant global estimé de la fraude fiscale et sociale.

NouveObs 08/02/2009

Les petits ruisseaux font les grandes rivières...
Ces pratiques de "tricheurs", de "voleurs", dignes du "grand banditisme", ne se soldent jamais par des peines d'emprisonnement; Les bandits courent toujours !

Il est urgent de criminaliser ces comportements antisociaux entretenant un véritable "terrorisme" économique et financier.

The Ted ulcéré!...

samedi 7 février 2009

Contre la régression démocratique et pour l’indépendance des médias…

C’est une première ! Six titres de presse (Marianne, Le Nouvel Observateur, Charlie Hebdo, Les Inrockuptibles, Mediapart et Rue 89) lancent un Appel commun pour l’indépendance et le pluralisme des médias et contre ce qui s’apparente à une succession de régressions démocratiques. A commencer par la nomination des patrons de l’audiovisuel public par le chef de l’Etat…

L'APPEL DES SIX

Le droit à l'information, à la libre expression et à la libre critique, ainsi qu'à la diversité des opinions est une liberté publique fondamentale. C'est un droit des citoyens et non pas un privilège des journalistes: sans information libre, sans une presse indépendante et pluraliste, il ne saurait y avoir d'authentique délibération démocratique.

Or, loin de réduire les retards français en ce domaine, l'actuel président de la République les aggrave, tant par sa pratique personnelle du pouvoir que par les décisions qu'il impose à la hussarde. Mise en œuvre au mépris des droits du Parlement, la réforme de l'audiovisuel public résume cette régression de nos libertés. Accorder au seul chef de l'Etat le pouvoir d'en nommer et révoquer les dirigeants, c'est abolir symboliquement l'indépendance des radios et des télévisions publiques. C'est un abus de pouvoir, et c'est l'abus de trop.

Une République où le pouvoir exécutif impose ainsi sa loi au pouvoir législatif et ses désirs au contre-pouvoir médiatique n'est pas une démocratie digne de ce nom. Mus par cette conviction commune et cette inquiétude partagée, nous avons exceptionnellement décidé de nous adresser ensemble à l'opinion publique, par-delà la diversité de nos titres, de nos histoires et de nos sensibilités. Et nous appelons à un vaste sursaut citoyen contre ce recul des libertés qui affaiblit notre démocratie et discrédite notre pays.

Tous ensemble, défendons la liberté de l'information! Nous vous donnons rendez-vous, vendredi 30 janvier, au Théâtre du Châtelet, à Paris.

Charlie Hebdo, Les Inrockuptibles, Marianne, Mediapart, Le Nouvel Observateur, Rue 89, avec le soutien de Reporters sans frontières.

Pour signer cet appel, cliquez sur le titre