Un journaliste suédois demande : << Sarkozy ne représente-t-il pas un risque de dictature ?>>
Le Süddeutsche Zeitung de Munick dépeint << un macho sans scrupule et brutal qui joue avec la peur des gens >>
La pluspart des journaux européens, en particulier scandinaves, l'assimilent plustôt à << un aventurier néobonapartiste qui représente une grave menace pour la démocratie >>
<< S'il est élu, il disposera des pouvoirs médiatique, économique et financier ; Il concentrerait le pouvoir policier et le pouvoir militaire en même temps que les pouvoirs exécutif et législatif. En outre, il disposerait d'une majorité au conseil constitutionnel, au CSA et au sein de la pluspart des institutions du pays.>>
<< De quoi parle-t-il ? De lui. Toujours. Compulsivement, Psychanalitiquement. Que raconte-t-il ? LUI ! Qui prend-il comme témoin ? LUI ! Qui donne-t-il en exemple ? LUI ! Il est, jusqu'au délire parfois, sa propre préférence. Jamais hors "JE". Ce "Je" qui, à l'entendre, est forcément "le seul qui", le "premier à", "l'unique capable de", "le meilleur pour". Comme si l'univers tout entier était devenu un miroir qui ne lui renvoie plus que son propre reflet, quitte à entretenir constamment chez lui l'angoisse que le miroir lui dise un jour, comme à la marâtre de Blanche-Neige, qu'il n'est "plus la plus belle"...
( Extrait de "Marianne", numéro 521, du 14 au 23 avril 2007, pages 14 à 25 )
LE 5 MAI 2007, LAISSONS LUI LE KARSCHER... MAIS PAS PLUS !
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