EVENE - Citation du Jour

lundi 20 octobre 2008

Notre futur : L’esclavagisme déguisé...

Première partie : Les évènements à venir projettent leur ombre en avant. Telle la crise boursière mondiale, créée par une dette excessive permise par les effets de levier de plus de quarante fois les fonds propres des banques. Ce n’est pourtant qu’une péripétie. Le sens profond de la crise boursière actuelle échappe à la majorité d’entre-nous. Beaucoup pensent que c’est bien fait pour les riches qui y ont perdu entre 20 et 50% de leur argent. C’est vrai, mais l’argent perdu ne l’est pas pour tout le monde. Il est allé dans la poche des super riches qui ont préparé la crise et l’ont déclenchée au bon moment. La création de la réserve fédérale américaine en 1913 a permis à un groupe restreint de banquiers internationaux de s’approprier le pouvoir de l’argent. En s’arrangeant pour inciter à la création de déficits, ils les ont financé en imprimant de l’argent à partir de rien, et touchent les intérêts exonérés d’impôts sur leur intervention. Guerres et crises économiques sont toujours à l’origine de déficits, véritables aubaines pour la FED, ou plutôt pour les douze banques privées qui la composent, puisque la réserve fédérale n’a aucune réserve et n’est pas fédérale. Les déficits américains, hormis quelques pointes lors des guerres, est toujours restée stable aux environs de mille milliards de dollars. Jusqu’à Août 1971, quand Nixon a annoncé la fin de la convertibilité du dollar en or établie en 1944 à Bretton Woods. De 1971 à 2007, le déficit des Etats-Unis à grimpé de mille milliards à dix mille milliards. Depuis, avec les guerres en Iraq et Afghanistan et le coût de la crise bancaire, le déficit est de plus de douze mille milliards. Si on y ajoute le coût de la sécurité sociale et les coûts de santé pour les années à venir, le déficit est de plus de cinquante mille milliards de dollars. Le propre comptable des Etats-Unis, David Walker, mène campagne depuis des mois pour alerter les Américains et les prévenir que le pays est ruiné. La ruine des Etats-Unis obligera les Américains à se serrer la ceinture pendant des décennies. Le reste du monde se relèvera assez vite. L’Europe, la Chine, le Brésil ou l’Inde ainsi que beaucoup de pays de l’Est, d’Amérique du Sud et de l’Asie auront une croissance rapide. En 2001, les pays du BRIC (Brésil, Russie, Inde et Chine) représentaient 25% de la richesse mondiale. En 2008, ils représentent déjà 40% et la tendance se poursuit. En 2050, la Chine représentera près de 50% de la richesse mondiale. Les années à venir verront des changements énormes. Le dollar américain perdra son privilège de réserve de change. Il est passé de Juillet 2008 à Août 2008 de 64% à 62% des réserves de changes mondiales. Beaucoup de pays exportateurs de pétrole n’exporteront plus en dollars mais en Euros. On refera un nouveau Bretton Woods pour adosser les monnaies à l’or, ce qui empêchera de créer des déficits en imprimant de la monnaie à partir de rien. La réserve fédérale américaine sera de plus en plus l’objet de critiques et d’attaques, et beaucoup veulent la voir disparaître. Il ne serait pas surprenant de voir une révolution aux Etats-Unis, où tous les citoyens sont armés. Le gouvernement leur demandera de tels sacrifices dans les vingt années qui viennent qu’un soulèvement est possible. Pour ceux qui suivent de près les affaires américaines, le Sénat a voté à huis-clos le 13 mars 2008 la loi martiale. Peu de politiciens américains sont à la hauteur pour faire changer les choses dans l’intérêt des citoyens, en dehors de Ron Paul, ce remarquable humaniste républicain (personne n’est parfait). Ron Paul est attaqué par les médias, à la solde du grand capital et des comploteurs derrière la Fed.

Aucun commentaire: