EVENE - Citation du Jour

dimanche 3 février 2008

Le fiasco financier de la Société Générale sonne l'alarme...

IL Y A URGENCE A REVENIR AUX FONDAMENTAUX DE NOTRE RÉPUBLIQUE

s
ans règles du jeu, livrée aux seul pouvoir de l'argent, le "libéralisme" qualifié d"ultra", ressemble de plus en plus à une dictature, capable de tous les excès, mettant en péril notre démocratie ou ce qu'il en reste, jetant des populations dans le désarroi, provocant l'accroissement de la misère et de la pauvreté, ce qui est un paradoxe absolu, faisant le lit d'une autre dictature, politique celle-ci, actuellement en gestation. "Le libéralisme n'est pas l'anomie" (Christophe Barbier - l'Express)

Et pourtant, le libéralisme sage, raisonné, est un outil qui permet d'entreprendre en toute liberté dans le respect des lois en vigueur, qui donne la possibilité aux talents de s'exprimer, de créer des richesses de toutes natures. Le libéralisme est potentiellement porteur de liens sociaux, de solidarité, de progrès dans tous les domaine. Ce pourrait-être le moteur nous permettant d'y gagner en humanité...

"Alors Doc, pourquoi ça dérape grave ?"

"Dans le capitalisme financier, où l'argent ne sert qu'à faire de l'argent, les profits colossaux chiffonnent l'étique, mais les pertes abyssales, elles, soulèvent carrément le cœur. Il est temps d'en finir avec l'adoration du veau d'or qui a des pieds d'argile et avec l'opacité d'un système qui habille son incurie d'une idéologie qu'il a dévoyée. (C. Barbier)

Il n'est pas aujourd'hui au cœur du métier des entreprises, de se soucier de justice sociale, de solidarité avec les plus faibles ou de redistribution des richesses ; elles sont trop occupées par la croissance de leurs profits, et par leur survie dans ce monde qu'il ont transformé en une jungle féroce !

"Alors Doc, qui doit avoir ce souci ?"


Dans n'importe quel jeu de société, il y a des règles à respecter permettant aux joueurs d'être à égalité de droits et de sanctionner les tricheurs.

Nous avons la chance d'appartenir au pays qui, faisant sa révolution en 1789, a de volonté délibérée, mis l'Homme, le Citoyen, au cœur du débat et des préoccupations démocratiques essentielles.


Dans notre démocratie, L’état est le dépositaire de cette volonté
. Il est le garant de nos institutions qui au fil des siècles en ont émané. Il n’a de comptes à rendre qu’au peuple qui l’a élu. Il a le devoir d’être et de rester indépendant des factions, groupes de pression, lobbies et pouvoirs de toute nature : il est et doit rester incorruptible, parce qu’il est le gardien des « règles du jeu démocratique » ; il ne doit pas les transgresser.

Le premier devoir de l’Etat est d’agir en sorte que les règles soient respectées par les acteurs de la vie sociale et économique, de les faire évoluer, progresser en organisant le débat démocratique, républicain et laïque.

Le second devoir de l’Etat est de veiller au bien être des plus faibles, des laissés-pour-compte, en légiférant et en organisant la solidarité nationale ; la répartition des richesses doit être au centre de ses préoccupations.

Au nom de la mondialisation des échanges, masquant les volontés hégémoniques des pouvoirs financiers, au nom d’un « ultra-libéralisme » sauvage, venu d’ailleurs, sans légitimité républicaine et démocratique, sans légitimité culturelle, l’Etat brade nos entreprises nationales, met en pièce les acquis sociaux, traite avec les « négriers » spécialistes des abus de biens sociaux que sont les délocalisations, paupérise une partie grandissante de la population, méprise les plus démunis, embastille les révoltés par ses agissements, crée des emplois dans la police et les systèmes de répression…
C'EN EST ASSEZ !


The Ted -31/01/2008

"Puisque la main invisible sait très bien nous faire les poches, il faut lui apprendre les bonnes manières, même s'il n'est pas question de lui passer des menottes"
(C. Barbier)

1 commentaire:

Bekeudpou a dit…

oui oui ...allons tous placer notre découvert en suisse !!!!