"Les immigrants en situation irrégulière ne sont ni des criminels ni des suspects, leur détention doit être l'exception et non la règle", souligne Leïla Zerrougui, présidente du groupe de travail onusien sur la détention arbitraire.
Les immigrés clandestins sont de plus en plus fréquemment jetés en prison, dans les pays du Nord comme ceux du Sud, alors qu'ils n'ont commis aucun crime, a dénoncé, mardi 11 mars, le groupe de travail de l'ONU sur la détention arbitraire.
"Actuellement, tout le monde recourt à la détention contre les personnes en situation irrégulière, au Nord comme au Sud. C'est une tendance inquiétante", a déclaré Leïla Zerrougui, présidente du groupe de travail.
"Les immigrants en situation irrégulière ne sont ni des criminels ni des suspects, leur détention doit être l'exception et non la règle", a souligné la présidente qui a présenté son rapport mardi devant le Conseil des droits de l'Homme de l'ONU lors de sa 7e session à Genève.
Nouvel Observateur - 13/03/2008
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